Transmission et impact du trauma dans la famille (approfondissement)

Sandra Rusconi Serpa et Michel Silvestre

Vendredi 14 et samedi 15 novembre 2025

Le trauma est devenu un terme à la mode. On voit du traumatisme partout et parfois on ne l’identifie pas là où il est. La recherche ACE (Adverse Childhood Experiences) nous éclaire depuis quelque temps sur l’importance de questionner dans une anamnèse le développement de chacun et de repérer ainsi quels éléments ont pu avoir un impact traumatique. Nous savons maintenant qu’un trauma se manifeste par deux types de blessures : individuelle et relationnelle. 

Certaines interventions comme l’EMDR ont des effets indéniables qui semblent parfois miraculeux. Un réflexe actuel chez beaucoup de psychothérapeutes est d’orienter immédiatement vers une thérapie EMDR dès que l’on identifie un individu porteur de traumatisme. Mais est-ce bien la seule et surtout la première solution ? Les thérapeutes ne se sentent souvent pas légitimes, s’ils ne sont pas formés en EMDR, d’intervenir ou de poursuivre le suivi. Il en résulte que les patients, adultes ou enfants, attendent longtemps. 

 Nous ne devons pas oublier ce que nous ont appris les travaux sur l’attachement, combien la mise en mots d’un incident traumatique au travers d’un récit narratif congruent est la première étape d’une réduction de la charge émotionnelle traumatique. Ceci est particulièrement vrai pour les enfants qui se régulent dans le lien avec leur(s) figure(s) d’attachement. La thérapie EMDR ne pourra éventuellement être utile que dans un deuxième temps après le travail sur les liens. 

Mais se pose alors une autre question, à savoir la capacité́ d’effectuer ce travail interactif avec les membres d’un groupe familial. Est-ce que tous les thérapeutes doivent se former au travail thérapeutique avec la dynamique familiale ? Nous sommes actuellement confrontés à un besoin d’augmenter nos compétences dans le traitement du trauma en relation avec les données empiriques de la recherche. 

Présentation des intervenants
Sandra RUSCONI-SERPA

Sandra Rusconi Serpa est psychologue, psychothérapeute FSP. Elle a dirigé de 1999 à 2019 l’Unité de Recherche du Service de Psychiatrie de l’Enfant et de l’Adolescent (HUG), est chargée d’enseignement à la FPSE (UNIGE), formatrice et superviseuse dans les domaines de la périnatalité et de la parentalité à haut risque. Elle pratique également en cabinet privé.

Michel SILVESTRE

Dr Michel Silvestre, docteur en psychologie, est psychologue depuis 1978, thérapeute familial et praticien EMDR, installé en cabinet libéral depuis 1999 et chargé de cours en psychologie au sein des universités d’Aix-Marseille et de Lorraine.

Ancien externe du Mental Research Institute (M.R.I.) de Palo Alto, Californie, il s’est formé à l’EMDR lors de la première formation faite en France à Aix-en- Provence en 1995. Il est membre fondateur de l’association EMDR France dont il est un ancien président, superviseur et formateur EMDR pour enfants et adolescents et membre de la commission européenne EMDR enfant et adolescent. Michel Silvestre est l’auteur de nombreux articles et publications de recherche dans différents magazines spécialisés.


Destinataires et pré-requis

Ce séminaire est destiné aux psychiatres, psychologues, psychothérapeutes en individuel, de couple et de famille, conseillers conjugaux, travailleurs sociaux, médiateurs familiaux et autres professionnels de la santé.

Pas de pré-requis à avoir assisté au 1er séminaire 

Nombre de participants et lieu

Non défini

Dates

Vendredi 14 et samedi 15 novembre 2025

Horaires

9h00-12h15 / 13h45-17h00 

Lieu

Non défini

Prix
  • CHF 400.-
  • Etudiant : CHF 270.- (sur justificatif à envoyer à info@iecf.ch avec la pré-inscription, préciser le statut "étudiant" dans la case profession du formulaire d'inscription)

CCP 12-11113-7 -IBAN CH72 0900 0000 1201 1113 7 - BIC : POFICHBEXX

Les inscriptions se réalisent en ligne, uniquement sur le site de l'IECF, via le bouton ci-dessous ou depuis la page inscription.